149 jours. C’est le temps qu’aura passé Paul Watson, militant écologiste de 74 ans et fondateur de Sea Shepherd, dans une prison au Groenland. Le Danemark a finalement refusé de l’extrader vers le Japon, qui lui court après depuis 14 ans pour des actions anti-chasse à la baleine en Antarctique.
Pourquoi le Danemark a lâché l’affaire ?
- Les faits datent de 2010 : ça commence à faire vieux.
- Paul Watson a déjà assez trinqué depuis son arrestation en juillet 2024.
- Le Japon est pointé du doigt pour ses méthodes judiciaires, avec un 99,6 % de condamnations. « Présomption de culpabilité, » dénoncent ses avocats.
“Paul est libre !!!” – Sea Shepherd jubile
Sea Shepherd et ses soutiens crient victoire. La ministre (démissionnaire) de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a remercié la mobilisation collective : “C’est votre victoire à tous !”
La suite ? Pas de retraite pour le Capitaine.
Les avocats de Watson ne comptent pas s’arrêter là. Prochain objectif : dégager la notice rouge Interpol pour que Watson puisse naviguer tranquille sans risquer de se retrouver coincé à nouveau.
Moralité ? Le Japon voulait faire taire un homme, le Danemark a tranché. Paul Watson est libre. Et les baleines ? Elles respirent un peu mieux.
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